Simulateur crédit auto en ligne, gratuit et sans engagement !

Le crédit auto est ouvert aux particuliers pour financer l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion.

Il permet d’étaler sur plusieurs années la dépense conséquente qu’il représente. Le simulateur en ligne permet, gratuitement et sans engagement, d’étudier plusieurs offres et de se faire une idée des taux pratiqués avant de faire un choix.

Caractéristiques et fonctionnement du crédit auto

Le crédit auto est un crédit dit « affecté », dont les fonds débloqués doivent obligatoirement être destinés au financement du véhicule, neuf ou d’occasion. Cette condition sine qua none lui permet de profiter d’un taux plus bas qu’un taux non affecté. Il reste toutefois possible d’intégrer des frais annexes, comme ceux de la carte grise, ou encore des accessoires non mentionnés sur la facture, dans la limite d’un pourcentage du prix d’achat du véhicule.

Il peut être remboursé sur une période prédéfinie, allant de 3 à 84 mois au maximum, soit 7 ans. Certains organismes limitent la durée du prêt à 60 ou 72 mois. Le crédit auto peut être accordé jusqu’à 75 000 €. Il s’inscrit donc dans les mêmes fourchettes que tout prêt affecté, soit le même montant que le crédit travaux par exemple. Toutefois, en moyenne, les prêts auto avoisinent les 13 à 15 000 €.

Deux types d’établissements peuvent proposer le crédit auto : les établissements bancaires, qui regroupent les banques coopératives, les banques commerciales, et les banques publiques, et les organismes de crédits à la consommation.

L’emprunteur disposera d’un an à compter de la délivrance des fonds pour apporter à l’organisme prêteur la preuve d’acquisition du véhicule au prix indiqué, par la présentation d’une facture, d’un bon de commande, ou bien d’un certificat de cession administrative du véhicule cosigné par le vendeur et l’acheteur. A défaut de présentation, après un an, le taux du crédit sera modifié pour correspondre à celui d’un prêt non affecté.

Pourquoi simuler son crédit auto en ligne ?

Aujourd’hui, les e-démarches font largement partie du quotidien. La simulation fait partie de ces démarches dématérialisées qui facilitent les recherches. Le crédit auto n’y coupe pas : les rendez-vous physiques deviennent téléphoniques, les simulations par le conseiller bancaire deviennent des simulations automatiques en ligne, les photocopies des documents associés aux frais d’envois postaux sont remplacés par les photos ou scans numériques. Les démarches peuvent se faire depuis chez soi à 100 %.

La simulation présente l’avantage de l’immédiateté, donc le gain de temps. Dans la minute, l’emprunteur se trouve face à un panel d’offres de crédit auto parmi les plus compétitives, avec une mise en exergue des éléments les plus saillants pour en faciliter la lecture et l’analyse. Le simulateur donne une idée des taux de prêt pratiqués, simplement pour parvenir à cerner une offre plus intéressante qu’une autre par exemple. La simulation du crédit permet donc de se projeter plus sereinement.

Ajoutons qu’il se peut également que le projet soit « tué dans l’œuf », soit dit encore, que la demande de financement n’aboutisse pas à une proposition à la hauteur des attentes de l’emprunteur, ce qui peut venir remettre en question l’achat du véhicule, notamment dans le cas d’une demande de financement importante. La simulation présente une idée fiable des mensualités que devra assumer l’emprunteur et du montant maximal auquel il pourra prétendre selon la durée de remboursement. Disons donc que la simulation en ligne permet d’évaluer la viabilité du projet.

Enfin, grâce à la simulation et au détail apporté, l’emprunteur pourra ainsi évaluer une offre au regard des conditions de remboursement anticipé, des conditions d’assurance et des exclusions de garantie, ou encore de report de mensualités selon certaines conditions par exemple.

Le cas des crédits auto pour l’achat d’un véhicule électrique

Toujours dans l’idée de simuler sa recherche pour étudier la compétitivité des offres, voire de souscrire en ligne, sachez que la simulation du crédit auto pour l’achat d’un véhicule électrique ou d’un véhicule thermique peu polluant pourra donner lieu à la simulation des subventions accordées par l’Etat. L’emprunteur pourra peut-être profiter des aides suivantes :

  • La prime à la conversion: C’est une aide pouvant aller de 1 000 à 5 000 € pour l’acquisition d’un véhicule neuf ou d’occasion peu polluant, en échange de la mise en rebut d’un véhicule classé Crit’Air 3 ou plus ;
  • Le bonus écologique: Cette aide peut aller jusqu’à 6 000 € pour l’acquisition d’un véhicule peu polluant, selon le type de véhicule et le prix d’achat ;
  • La surprime ZFE: D’un montant maximal de 1 000 €, c’est une aide versée aux habitants ou travailleurs en Zones à Faibles Emissions;
  • Le micro-crédit garanti par l’Etat à hauteur de 50 %: C’est un crédit à destination des ménages les plus modestes, garanti par l’Etat à hauteur de 50 %, de 5 000 € remboursables en 5 ans.

Simulateur crédit auto en ligne : étudier la compétitivité des offres

Evidemment, comme pour tout crédit, il y a un taux moyen pratiqué sur la période, et puis il y a le profil de l’emprunteur, qui va venir impacter de manière significative la compétitivité d’une offre de crédit auto. L’organisme créancier évaluera le risque qu’il estime prendre de non honorabilité des dettes et le répercutera sur le taux. Ce risque dépendra de la stabilité professionnelle de l’emprunteur, de sa rémunération ou de ses revenus globaux, de sa capacité d’emprunt selon les autres crédits en cours, de son patrimoine mobilier ou immobilier éventuellement détenu, de son âge plus ou moins proche de l’entrée en retraite, des garanties éventuelles qu’il peut apporter (épargne, cautionnement, etc.). Au-delà de ce premier élément primordial, d’autres viendront également influencer le taux appliqué, comme par exemple, de manière non-exhaustive :

  • La durée du prêt : Un crédit auto s’étale classiquement sur 3 à 5 années, mais la durée peut être supérieure selon le montant emprunté. Plus la durée sera élevée, plus le taux le sera également;
  • La souscription d’une assurance ou non : Sur un prêt auto, elle n’est pas nécessairement obligatoire, bien que l’organisme prêteur puisse l’imposer selon la situation de l’emprunteur et le montant du crédit. Si une assurance de prêt est souscrite, mieux vaudra alors étudier le TAEG (Taux annuel effectif global) qui intègrera la totalité des frais occasionnés, dont le coût de l’assurance et des intérêts bancaires;
  • Les frais de dossier : Ils représentent généralement entre 0,4 et 1 % du montant total du prêt;
  • Les conditions de remboursement : Certaines offres n’appliquent pas de frais en cas de remboursement anticipé, d’autres permettent une ou deux pauses de mensualité par an sans frais, etc. Ces conditions « sans frais » peuvent toutefois venir impacter le taux appliqué. C’est un élément à étudier.

Que faire si la simulation en ligne est décevante ?

Le simulateur permet à l’emprunteur de se projeter plus sereinement, mais parfois aussi de prendre conscience que ses attentes vont au-delà de ce que les organismes prêteurs seront enclins à financer. Mesurons toujours le résultat d’une simulation, puisqu’il s’agit bien d’un retour automatique généré par des algorithmes qui ne prennent nullement en compte les aspects plus spécifiques d’une demande. Si la simulation reste fiable, elle ne fait pas appel à l’intervention humaine, donc à la jauge de certains paramètres. Il se peut donc que le simulateur émette un refus de financement, ou un taux très élevé par exemple, et qu’une offre soit formulée par un organisme créancier après un contact plus approfondi.

Ceci étant, il se peut tout de même, en effet, que le financement ne puisse être accordé selon les critères renseignés par l’emprunteur. Cette prise de conscience est parfois nécessaire, et peut amener alors à d’autres solutions alternatives. Il sera alors conseillé d’envisager les suivantes :

  • Intégrer un apport personnel : Lorsque l’emprunteur dispose d’une petite épargne, et bien qu’il soit toujours conseillé d’en conserver une partie pour faire face aux aléas, il sera toutefois recommandé d’en investir une partie pour participer au financement du véhicule. Cela permet d’abaisser le montant à emprunter, donc le montant des mensualités. C’est également la preuve de la capacité à assumer le saut de charge que représenteront les nouvelles mensualités du crédit;
  • Emprunter à deux, plutôt que seul : Le risque est alors mutualisé, ce qui rassure largement la banque, et peut permettre à la simulation de valider le financement;
  • Rembourser ses crédits en cours, ou opter pour le rachat de crédit, pour abaisser ses mensualités. Le reste à vivre devra être suffisant, et le taux d’endettement maximal autorisé de 35 % ne devra pas être dépassé;
  • Emprunter moins d’argent : Même si cela porte un coup au moral, tout n’est pas perdu. Il sera peut-être envisageable de financer son projet, en révisant simplement quelques paramètres pour abaisser son coût global.

Egalement, le recours aux services d’un courtier semble ici opportun. Son intervention est toujours bienvenue, mais probablement encore davantage en cas de refus de financement, ou de conditions peu favorables. Le courtier est expert dans son domaine. Le jargon de la finance n’a pas de secret pour lui. Mieux même, en se plaçant comme intermédiaire entre les banques et les emprunteurs, il dispose à la fois d’une connaissance approfondie des fonctionnements et des rouages de chaque organisme, mais aussi du recul suffisant pour pouvoir les mettre en concurrence de manière intelligente, en s’assurant d’appuyer les points forts les plus pertinents du dossier du client. Celui-ci obtiendra un taux d’emprunt ou des conditions d’emprunt plus intéressants que ceux auxquels un client aurait pu prétendre seul.

Contrairement au simulateur, les services d’un courtier ne sont pas gratuits. En revanche, le courtier ne percevra sa rémunération à l’unique condition de satisfaire son client. On dit qu’il a l’obligation de service rendu. Autrement dit, il doit présenter à son client au moins deux offres de crédit auto correspondant à ses attentes, et lui faire valider l’une d’elles pour que sa prestation soit rémunérée. Cela en ajoute à sa transparence et à son ambition de satisfaire son client.